D'une façon quelque
peu paradoxale mais somme toute assez logique, il existe fort peu de tentatives
d'interprétation de la part du champ psychanaIytique quant aux phénomènes
allégués par la parapsychologie (1). Celles-ci, quand elles existent,
sont très partielles et ne revêtent souvent pas un caractère
officiel qui en ferait des théories. Cette attitude, comme l'a montré
Christian MOREAU (2), reflète "I'ambivalence" même de
FREUD par rapport cette fois à l'occultisme. Ceci s'expliquant par la
nécessité pour lui de pou-voir faire une ligne de démarcation
nette entre la jeune psychanalyse et les conceptions occultistes, démarcation
passant en premier lieu par une défini-tion des champs d'études.
Une des conséquences ou implications fut que cette "ambivaIence"
est restrictive, ne gardant de l'occultisme et de ses phénomènes
psychiques, que la télépathie comme seul "noyau de vérité"
pouvant etre investi et etudié par la psychanalyse.
Aujourd'hui encore, il semble que ce soit l'attitude adoptée par cer-tains
analystes Iorsqu'ils s'intéressent à ces questions (3). On peut
dire aussi que c'est la question de la télépathie qui a un intéret
et est mise à l'ordre du jour, non celle de la parapsychologie. Suite
à cela, la question que l'on peut se poser est celle de savoir pourquoi
se répète cette restriction, ayant comme autre conséquence
celle, rejoignant presque un parti pris, de dénier toute investigation
possible pour l'autre versant de le parapsychologie : les phénomènes
physiques et en premier lieu la psychocinése. (4), (5)
Quelque peu en marge de cet état des choses, mais pour le moins significativement,
il se trouve que la psychanalyse a rencontré et discuté de l'hypothèse
de. la psychocinèse au cours de son histoire.
Ici on peut faire remarquer que s'il est admis qu'on ne peut dissocier une théorie
de l'histoire qui la véhicule et qu'elle suppose (où sont mêlés
contexte historique, histoires personnelles des théoriciens et histoire
évé-nementielle), il est tout à fait certain également
qu'il y a des trous ou des blancs, voire des lettres mortes, dans l'interaction
de l'une à l'autre. La psychanalyse et son histoire n'échappent
pas à cette règle. Justement, quant à la psychocinèse,
la théorie psychanalytique ne suit pas l'histoire, l'histoire ne recoupe
pas la théorie. Il y a un blanc dans celle-ci par rapport à cette
problématique. FREUD, encore lui, en est le premier responsable pour
des raisons qui vaudraient la peine d'être analysées mais dont
on peut dire sim-plerment qu'elles recouvraient une impérieuse et fondamentale
nécessité !
Psychanalyse et psychocinèse, deux rencontres jalonnaient leurs rapports.
La première concerne FREUD et JUNG, la seconde Nandar FODOR et le père
de la psychanalyse. Toutes deux tournent autour du mot "poltergeist"
synonyme alors de l'hypothèse même de la psychocinèse. Au--delà
des anecdotes (de l'histoire donc), nous avons là un aperçu non
plus cette lois d'une "ambivalence" freudienne, mais d'un rejet (Verwerfung)
catégorique de FREUD par rapport à cette possibilité. (Il
est à parier d'ailleurs que les éléments de ce refus/rejet
sont encore présents dans le discours psychanalytique.)
Nandor FODOR, FREUD, JUNG et le mot "Poltergeist".
En 1938 FREUD arriva en Angleterre, chassé par les nazis autri-chiens.
Là, il eut entre les mains un texte de Nandor FODOR sur un cas de hantise.
Nandor FODOR, de nationalité hongroise (1895-1964), membre de l'Institut
International de Recherches Psychiques et journaliste, avait effecti-vement
effectué une enquête au profit de celui-ci. Mais, ayant fourni
des explications d'ordre psychanalytique, il fut contraint d'abandonner son
poste d'enquêteur et de membre, et de bien vouloir aller ailleurs proposer
ses "insanités". (Il avait osé mêler sexualité
et médiumnité.)
Comme il l'explique dans un chapitre du livre "FREUD, JUNG et l'occultisme" (6), c'est grâce à la volonté de sa femme que FREUD put lire son manuscrit. Dans le tome III de "La vie et l'oeuvre de FREUD" de JONES (7), on peut lire la réponse que celui-ci envoya à FODOR.
Ceci constitue en fait la
deuxième rencontre de FREUD avec l'hypothèse de la psychocinese
comme un peu plus tard FODOR put s'en rendre compte. (8)
Il remarqua en effet que dans le texte qu'il lui avait adressé, il parlait
de "poltergeist" pour décrire les phénomènes
qu'il relatait (9) et que ce terme n'était pas étranger à
la personne de FREUD. C'est en lisant le troisième tome de "La vie
et l'oeuvre de FREUD" de JONES, dont la première parution date du
printemps 1957, que FODOR put faire ce rapprochement. Il y trouva un commentaire
de la rencontre entre FREUD et JUNG à Vienne, en mars 1909. (10) JONES
raconte qu'au cours de cette entrevue JUNG parla à FREUD d'occultisme
et qu'il le "régala" de récits "surprenants"
et "déploya ses talents de magicien en faisant cliqueter plusieurs
objets posés sur les meu-bles". Ceci est la traduction française
de ce passage. FODOR lui, dans le chapitre dont nous avons parlé, retranscrit
le texte original de JONES, en anglais donc. Là, on est surpris de voir
qu'il est employé, pour magicien en français, le terme de "poltergeist",
substantif désignant JUNG. (Jung is a poltergeist.)
Plus intéressante, car situant mieux sans doute de quoi il s'agit, est une autre version relatant différemment les éléments de cette visite de JUNG. (11). C'est après que Freud lui eut signifié que pour lui tout ce qui se rappor-tait à l'occultisme était "pur non-sens" qu'il y eut un fort bruit dans la bi-bliothèque (ce que Jones désigne par "cliquetis d'objets"). Comme nous l'avons précisé au début de cet article, le "pur non-sens" évoqué était sans doute attribué à tout ce qui faisait partie de l'occultisme en dehors de la té-lépathie. Ce qui est "pur non-sens", c'est bien la possibilité même qu'il y ait, par exemple, du "poltergeist". Dans le cas précis, le "pur non-sens" serait que du sens apparaisse à la demande. comme preuve (12), que con-sciemment, intentionnellement plutôt, JUNG ait pu produire des phénomènes pour démontrer à FREUD leur existence. Il est vrai que ceci allait et va, à l'encontre d'une éthique sinon de la psychanalyse du moins de l'inconscient comme entité immaîtrisable.
Aussi n'est-il pas inintéressant de reprendre la lettre que FREUD écrivit à JUNG, le 16 avril 1909, un mois après cette rencontre. Elle paraît tout d'abord assez énigmatique (13), mais l'on sent tout de suite que quelque chose d'important, voire de grave, va être édicté. Après un petit paragraphe de diversion, FREUD précise à JUNG ce dont il s'agit : il a trompé la confi-ance qu'il lui portait, il n'est pas le digne héritier qu'il supposait. Comme pour mieux préciser encore les choses, FREUD, en place de père faisant une remarque condescendante à son fils, lui parle de la relation "aux fantômes frappeurs de coups" ("polttergeister") en lui faisant comprendre que l'on ne doit pas se faire duper ni abuser par une "complaisance objective" dirions-nous (14), pour croire et justifier la réalité des esprits frappeurs. Si des coups avaient été frappés le 25 mars, ils n'étaient dus qu'à des causes naturelles et explicables. (15)
Si l'on regarde de plus près cette interprétation, dans le texte même de cette lettre, outre le fait que FREUD y laisse entendre que lui aussi a été disposé à croire le temps de la présence magique de JUNG, et qu'il pose que de toute façon tout ce qui s'est déroulé est en relation avec lui (Jung) outre encore celui-ci : il note que des bruits se sont produits "à plusieurs reprises après, alors même qu'il ne pensait ni à JUNG, ni au problème des esprits frappeurs (16), l'aveu principal est qu'il est "invraisemblable... Que quelque chose de cette sorte puisse se produire" (17). Il est impensable, invraisemblable que l'hypothèse de la psychocinèse ait un sens. C'est un "Pur non-sens". (18)
On peut comprendre dès
lors, avec FODOR, l'intérêt que FREUD, quelque trente ans plus
tard, a pu avoir pour le rapport qu'il lut et qui dé-montrait justement
que le "soi-disant poltergeist" dont il était question, n'était
que les tours et supercheries d'un médium. S'il encouragea l'auteur à
continuer ses recherches, ce fut en lui conseillant de délaisser le problème
de savoir si les phénomènes ont une réalité ou non,
et de se préoccuper essentiellement de l'analyse de la personnalité
psychologique des médiums .(19)
Il est vrai que la lecture de ce rapport conforte dans cette inter-prétation.
On doit ajouter que la raison principale vient sans doute de l'attitude et de
la méthodologie employées par FODOR ayant eu pour effet de transformer
Madame FORBES, le médium, en objet d'expérimentation sommé
de fournir la "preuve " objective de ses dires. Toutefois, pour FODOR,
la réalité ou la possibilité de la psychocinèse
ne fait pas de doute. Seulement, par rapport à ce cas, et comme nous
venons de le dire en y contribuant, il a avancé l'hypothèse qu'il
est aussi intéressant d'analyser au niveau des désirs inconscients
les cas de fraudes que les cas véridiques (20).
En définitive, par ces deux histoires n'en formant qu'une seule, on peut
s'apercevoir que I'hypothèse même de la psychocinèse rencontre
chez FREUD des a priori énormes. Il ne pourrait sans doute en être
autrement, ou, plutôt, cela était encore trop tôt. Reconnaitre
cette hypothèse, lui donner un crédit, aurait été
de pouvoir déplacer d'anciens paradigmes (23). Ceux à propos du
corps, de "l'esprit" ou de la subjectivité, du rapport à
la dis-tance et à l'extérieur. La "jeune psychanalyse"
en avait déplacé déjà beau-coup, et ce surcroit
de déplacement lui était impossible et, sans doute, trop risqué.
Pourtant l'intérêt pour ce domaine n'était pas absent, à
preuve ce que Freud écrivit à FERENCSZI à propos de l'occultisme
(21) : "Je crains que vous soyez en train de découvrir quelque chose
d'important". Rien de moins qu' "une psychogenèse de la physique"
(22). D'ailleurs, on peut dire qu'actuellement encore la psychanalyse risque
quelque chose, du fait même qu'elle peut perdre l'efficacité de
son discours en allant dans un champ ou elle ne peut être sûre de
pouvoir nommer toutes les connections. Il s'agit d'une limitation.
Cette limitation, cet impensable semble bien se situer, chez FREUD, autour de ce mot "poltergeist" spacialisant justement, dans son écriture même, l'interaction ou plutôt la connivence de l'esprit (geist) evec la matière dans un nouvemert (polter). FODOR (avec John Layard (24) et dans un sens différent Jung) a sans doute été l'un des premiers à vouloir utiliser les théories freudiennes dans l'étude de ce phénomène. De ce fait, il les im-pliquait dans une histoire, des histoires, où elles résistaient à se risquer.
Si limitation il y a, il serait pourtant funeste de penser que la parapsychologie pourrait se passer de la psychanalyse. Et C'est pourquoi la tâche d'une "jeune parapsychologie" serait de recoordonner un champ d'étude en partant de toutes les limites/limitations de disciplines telles que la sémiotique, l'histoire de l'art, la linguistique, les théories de la communication, la topologie, la philosophie (*), etc .... pour opérer un dépassement constructif.
* S'il y a eu certains philosophes à s'intéresser aux phénomènes des spirites et de la métapsychique, actuellement un discours de ce genre est absent chez les contemporains. En revanche, il est possible de rencontrer des concepts et conceptualisations pouvant intéresser, comme par coïncidence, la parapsychologie.
NOTES :
1. D'une façon moins
paradoxale mais tout aussi logique, il existe de nombreux textes de la littérature
psychiatrique se rapportant aux phénomènes paranormaux.
2. "Freud et l'occultisme", C. Moreau, Privat.
3. Voir le dernier numéro de la revue "Confrontation" consacré
à la télépathie (n°10, nov 1983).
4. Pour l'heur, nous nous tiendrons à la définition qu'en donne
Louis Bélanger et est reprise dans le n° 16 de "Psitt!".
Pour notre part, nous essayerons dans un travail ultérieur, d'en proposer
une définition plus orientée.
5. Dans le numéro de "Confrontation" cité, des indices
existent pourtant per-mettant de dire qu'une telle approche pourrait être
possible pour le champ psychanalytique. Voir à ce propos l' "Avant
tout" de René Major. Il s'agirait donc d'une démarche qui
pourrait être progressive. A moins qu'elle ne soit à jamais impossible
: d'une impossibilité théorique pour la psychanalyse comme elle
a été d'une impossibilité a priorique pour Freud comme
nous allons le voir dans la suite de ce texte.
6. "Freud, Jung et l'occultisme", N. Fodor, University book, New York,
1972
7. p. 448-449, P. U. F ., traduction d'Anne Berman.
8. cf le chapitre du livre de Fodor cité ci-dessus dont nous avons fait
une traduction accompagnée de commentaires devant paraître dans
un prochain numéro de la revue le "Coq-HERON".
9. Le texte de ce rapport était en anglais et "poltergeist"
s'emploie dans le même sens qu'en allemand dans cette langue.
10. Dans l'édition françals aux P.U.F. que nous avons déjà
cité, ce commen-taire se trouve à la p. 434.
11 Cette version se trouve dans un commentaire de la correspondance de Freud
et de Jung au sujet de cette entrevue, P.U.F. , p. 293.
12. On peut remarquer que dans les cas dits de "poltergeist", le souci
de la preuve faite à d'autres de l'existence des phénomènes,
est quelque chose de très présent.
13. P.U.F., p. 295.
14. Cette locution renvoie à celles employées par Freud à
la fin de cette même lettre quand il explique sa "mystique"
en tentant de faire un parallèle avec le symptôme hystérique,
la formation du délire (délires et rêves dans "La Grevida"
de Jensen, 1907), le jeu de mots ("Psychopathologie de la vie quotidienne",
1901, et "Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient" 1905)
et les différentes "complaisances" qui y sont en jeu.
15.Nous voudrions préciser que la rupture entre Freud et Jung, l'impossibte
filiation que Freud évoque, ne peut simplement se ramener et s'expliquer
par rapport avec Ies "esprits frappeurs". Certes, il est indéniable
que ceci a été déterminant, mais les positions jungiennes
quant aux fondements principaux de la théorie analytique (à propos
de. la sexualité infantile et des fantasmes originaires par exemple.
cf. à ce propos les échanges entre Freud et Jung sur "I'Hornme
aux loups") en sont les raisons majeures.
16. Ceci reprécise qu'apparamment, pour Freud, c'est bien -selon d'ailleurs
la théorie spirite - un esprit qui agit intentionnellement sur la matière.
L'hypothèse selon laquelle ce pourrait être inconsciemment que
ceci se produirait, et donc que lui-même ait pu le faire en dehors de
la présence de Jung semble inenvisageable.
17. P.U. F p. 296
18. Nous voudrions citer ici un auteur qui peut donner un certain relief à
cette position apparemment si négative. "Le non-sens est à
la fois ce qui n'a pas de sens, mais qui, comme tel, s'oppose à l'absence
de sens en opérant la donation de sens". Gilles Deleuze, in "Logique
du sens", p. 89, Ed. de Minuit.
19.voir la lettre de Freud, p- 448-449 dans "La vie et l'oeuvre de Freud",
PUF.
20. Ce problème est, à notre avis, un peu paradoxal, et quelque
chose peut-être, dans l'état actuel des partis pris que nous avons
évoqués, d'insoluble. Dans ce sens, il est intéressant
de noter comment se positionne la nosographie psychiatrique quand elle discute
de ces phénomènes. Pour des gens pour qui l'hypothèse de
la psychocinèse , comme proposition, ne peut avoir d'existence, tout
discours en parlant comme d'une réalité vécue ne peut,
également, être qu'un délire. Il existe ainsi, nosographiquement,
le délire spirite, le délire métapsychique, la psychose
spirite. Toutefois, il est vrai que certains cas étant de vraies organisations
délirantes utilisant des motifs ou signifiants parapsychologiques, cette
analyse se justifie. Là où ça devient intéressant,
c'est quand manifestement il n'y a pas d'organi-sation délirante. On
voit alors comment est évacuée toute possibilité d'existence
des phénomènes parapsychologiques et en particulier la psychocinèse.
Il faut savoir également que ce genre de débat traversait les
théo-ries psychiatriques dans les années 30 et plus tard dans
les années 60.
Enfin, et pour préciser en quoi il y a paradoxe sur cette question, si
I'on pense que l'hypothèse de la psychocinèse a une réalité
(*), on ne peut en rester à une analyse du discours même si celle-ci
est nécessaire. Il s'agit sans doute alors d'appréhender une autre
réalité mais qui ne peut que se donner dans un discours. C'est
à notre sens le paradoxe.
* "La manifestation
se présente donc comme l'énoncé des désirs et des
croyances qui correspondent à la proposition. Désirs et croyances
sont des inférences causales, non pas des associations. Le désir
est la causalité interne d'une image, à l'égard de l'existence
de l'objet ou de l'état de choses correspondant ; corrélativement,
la croyance est l'attente de cet objet ou état de choses, en tant que
son existence doit être pro-duite par une causalité interne".
Gilles Deleuze, op. cité, p. 23
* "Nous pouvons dire que tout ce qui est affirmé par un énoncé
pour-vue de sens possède une certaine espèce de possibilité".
Russell, in "Signification et vérité" cité par
Deleuze, p. 29, op. cit.
21. La correspondance de Freud et de Férenczi n'est pas parue à
ce jour. L'on sait pourtant qu'il y est beaucoup question d'occultisme . On
peut consulter, non sans surprise, dans le n°73 de la revue du "Coq-HERON",
un article de Fodor intitulé "Les aventures psychiques de FERENCZI
; et imaginer à partir de !à les discussions que ce dernier a
pu avoir avec Freud. Un livre récent de Dominique Lorin, chez Aubier-Montaigne,
"sur les écrits du jeune Ferenczi, préanalytique", donne
la mesure de l'intérêl de Férenczi pour ce domaine.
22.Phrase contenue dans l' "Avant tout" de René Major dans
le ruméro de "Confrontation" cité.
23. "Le génie d'une philosophie se mesure d'abord aux nouvelles
distributions qu'elle impose aux êtres et aux concepts. Les Stoïciens
sont en train de tracer, de faire passer une frontière là où
on n'en avait jamais vue : en ce sens ils déplacent toute la réflexion",
Gilles Deleuze, op.cit., p.15.
24. cf.l'article de ce dernier dans le numéro de juillet des "Proceedings
of SPR", p237-247, intitulé : "Psi phenomena and Poltergeists".